GSZO Movie

Self Murder of the ego monsters

Short musical DIY film of 20 minutes long in a pure Z-movie style.

The idea of this project is born in the mansion the action takes place, it was at this time illegally occupied by our drummer. The eviction threat becoming more obvious than ever (implicating the hundred-years-old building demolition) we shot this film as quick as possible with a ridiculous low budget (around 200€). In a way not to spoil some details of the movie, the information notes and explanations of the choices I made are just down …

Court Métrage musical de 20 minutes dans le plus pur style Série Z à la sauce DIY.

L’idée de ce projet est née dans la maison même où se déroule le film, celle-ci, occupée par notre batteur (menacé d’une expulsion imminente) allait être rasée quelques semaines seulement après. La fin d’une demeure plusieurs fois centenaire avec ses airs de manoir hanté et située en plein coeur de Marseille méritait qu’on la fasse passer à la postérité ! Afin de ne pas tout dévoiler, les notes d’intention et autres détails sont exposés tout en bas de la page …

Small details and winks :

When the drummer lits his cigarette, we see this cue mark on the screen (indicating to the projectionist it’s time to start the other film roll), in french cinema jargon it’s called a cigarette burn … those indications go by pair (start of the second film roll and stop the preview film roll), the second time the cue mark appears it’s when we see the cigarette fallen on the ground at the foreground. The film burn marks to come in the movie are reminiscence of this detail.

Characters are inspired by the band members themselves, the drummer is kind of chain smoker (that’s why his skeleton is still coughing in the ending credits), bass player actually drinks quite often and the singer works in social association helping drug addicts.

For the accelerated cinematic scene of the bath, we play our own version of  the firsts measures from Rachmaninov’s « Prelude in C minor », bass playing the left hand and guitar the right one of this wonderfully creepy piano piece.

The choice of a wordless film makes it internationnaly understandable, the only detail which can help to situate it in time and space is the green card used to make the drug line in the bathroom (it’s the so typical french health insurance card).

The only words are the lyrics of the songs themselves, in the first song, they are voluntarily « cliché » , a psychobilly band singing just dumb stuff around the theme of zombies and mummies … simple … the second song (sung by the devil) is a caustic critic and mockery of the devil towards the character who have been freshly murdered … The lyrics are turning the « posing » rockers of the beginning of the movie into an object of fun, by this way, it’s giving the self-deprecation idea that the band members have in real life, not taking themselves too seriously !

Moreover, we can notice on the t-shirt the bassplayer wears the visual I did for the band « Jungle Fever », it was a way to give a wink to them.

affiche_GSZO

EP release show flyer.

projberlin_optim

Flyer for a projection of the movie in a Berliner bar.


Pour ce qui est des petits clins d’yeux :

Lorsque le batteur allume sa cigarette on entrevoit la marque qui signale au projectionniste la fin d’une bobine, le début de la suivante est annoncée par une deuxième de ces marques appelées dans le jargon « brûlure de cigarette », la seconde est visible lors de la scène qui débute sur … le mégot du batteur jeté au premier plan. La pellicule fait des siennes par la suite pour faire écho à cette référence.

Pour info, les personnages sont librement inspirés par la réalité … à savoir que l’un est plutôt du genre gros fumeur (c’est pour cela que son squelette tousse lors du générique), celui qui se retrouve à priser (du bicarbonate !) est dans ce rôle, en rapport avec son métier de travailleur de rue en aide aux toxicomanes…
Lors de la composition des morceaux de la bande son, rien n’était prévu d’avance pour la scène en accéléré… un peu en panne d’idées à cette heure de la nuit, c’est lors de l’écoute du prélude en C mineur de Rachmaninov que l’idée nous est venue avec notre guitariste-ingé son qui a fait un travail monstre sur ce projet, d’en adapter les premières mesures : la basse jouera la main droite et la gauche sera pour les parties de guitare.

On aura remarqué la façon qu’a chaque personnage de mourir dans le péché (!?!), qui de l’alcool, qui de la drogue, la fumée et pour celui qui meurt aux toilettes, ce qu’il tient à la main l’aura perdu … la morale est-elle sauve (?)

Blague à part, le choix du film sans parole (si ce n’est les chansons mais nous y viendrons après) rend le film compréhensible à l’international, rien ne permet de situer dans le temps et dans l’espace où se situe l’action mis à part un détail …la carte vitale utilisée pour la prise de drogue …du point de vue des paroles, là aussi le sens n’est pas en reste puisque les paroles du premier morceau est un ramassis de banalités « psychobilly », un pot-pourri de lieux communs dans les standards du genre, les protagonistes qui s’en font les vecteurs sont quant à eux trés « dans la pose » … ce qui permet au personnage du diable de nous chanter ses griefs vis a vis des jeunes gens fraîchement occis …en substance les paroles que chantent le diable dénigrent les poseurs, le business fait en son nom, les attitudes adoptées par certains qui se veulent « rebelles » etc etc …l’occasion de mettre des choses au clair tout en se drapant d’autodérision. On peut apercevoir par ailleurs un t-shirt de Jungle Fever (autre groupe du guitariste et dont j’avais fait le logo).